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    Les scientifiques ont utilisé des instruments des deux satellites d'observation STEREO (Solar TErrestrial RElations Observatory) pour suivre la trajectoire d'une comète alors qu'elle approchait le soleil au mois de mars. Ils ont d'abord cru que la comète allait effectuer une boucle autour du soleil, mais furent surpris de la voir se diriger tout droit vers l'astre brûlant


    La comète a survécu à la chaleur de la couronne solaire puis a disparu dans la chromosphère. Elle s'est évaporée dans la chaleur intense (plus de 100 000 degrés). La comète devait posséder des éléments lourds en son sein (c'est ce que laisse penser sa queue assez courte) pour pouvoir résister aussi bien lors du terrible plongeon. 

     

     

     

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    L'origine des trous noirs remise en question

      

       

    Après une observation détaillée de plusieurs centaines de galaxies pendant plus de cinq ans, des astronomes ont découvert que la majeure partie des trous noirs n’a pas été engendrée par la fusion de galaxies entre elles, comme cela était généralement admis.

    La plupart des galaxies possèdent en leur centre un gigantesque trou noir. Celui-ci peut peser jusqu’à plusieurs milliards de fois la masse du Soleil dans certains cas. Généralement au repos (comme dans notre galaxie, la Voie Lactée), ce trou noir peut s’activer en émettant un rayonnement extrêmement intense. Il s’agit dès lors d’un NGA : Noyau actif de galaxie.

    Jusqu’à présent, les astronomes pensaient que ces noyaux s’activaient lorsque deux galaxies fusionnaient ou lorsqu’elles passaient à proximité l’une de l’autre et que la matière perturbée par la rencontre devenait du carburant pour le trou noir central. Cependant, de nouveaux résultats semblent indiquer que cette idée est erronée dans de nombreux cas de galaxies actives, rapporte Sciences et Avenir.

    Plus de 600 galaxies observées en détail

    Une nouvelle étude publiée dans The Astrophysical Journal et rassemblant les données recueillies par le Very Large Telescope de l'ESO et l'observatoire spatial en rayons X, XMM-Newton de l'ESA, a révélé une grosse surprise. Fondés sur l’observation détaillée de plus de 600 galaxies actives situées dans une région appelée le champ COSMOS, les résultats ont montré que la grande majorité des énormes trous noirs au centre des galaxies durant ces onze derniers milliards d'années n'ont pas été créés à partir de fusions de galaxies.

    En effet, l’équipe s’est aperçue que les noyaux actifs se trouvent principalement dans les grandes galaxies massives, avec beaucoup de matière noire. Comme l’explique techno-science, si les noyaux les plus actifs étaient la conséquence de fusions et de collisions de galaxies, ils auraient dû être retrouvés dans les galaxies de masse modérée (environ mille milliards de fois la masse du Soleil).

    Des résultats inattendus

    "Ces nouveaux résultats nous donnent un nouvel aperçu de la manière dont les trous noirs super massifs commencent leur repas", a déclaré Viola Allevato, auteur principal de l’étude. "Ils indiquent que les trous noirs sont généralement alimentés par des processus au sein de la galaxie elle-même, tels que les instabilités de disque et les régions à flambées d’étoiles, par opposition à des collisions de galaxies".Alexis Finoguenov, qui a supervisé ces travaux, conclut: "même dans le lointain passé, jusqu'à près de 11 milliards d'années, les collisions de galaxies ne peuvent être responsables que d'un petit pourcentage des galaxies actives modérément brillantes. A cette époque, les galaxies étaient plus proches les unes des autres, les fusions devaient être plus fréquentes que dans un passé plus récent, les nouveaux résultats sont donc d'autant plus surprenants".

     

     





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